17/09/2021
1. La carte n’est pas le territoire
2. Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
3. Corps et esprit agissent l’un sur l’autre
4. On ne peut pas ne pas communiquer
5. Nous ne sommes pas nos comportements
6. Plus on a de choix, mieux c’est
7. Chaque personne a en elle toute les ressources nécessaires au changement
8. Ce que sait faire une personne, une autre personne peut apprendre à le faire
9. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
1. La carte n’est pas le territoire
Cette notion correspond au fait que nous percevons le monde (le territoire) à travers nos 5 sens. Nous nous faisons une représentation interne de notre schéma corporel qui n’est pas exactement la réalité. Chacun d’entre nous possède donc sa propre carte du monde et il n’y a pas une carte meilleure qu’une autre.
2. Tout comportement est sous-tendu par une intention positive
Si nous nous montrons trop exigeant vis-à-vis de nous-même, notre corps réagit instinctivement pour nous préparer à l’action ou nous protéger. La carapace musculaire se contracte. La question qu’il faut se poser est : quelle est l’intention positive qui a provoqué notre réaction corporelle ?
3. Corps et esprit agissent l’un sur l’autre
Ce qui se passe dans l’esprit a des répercussions dans le corps, et inversement. Si l’on observe les modifications du non verbal, on peut en déduire des modifications concomitantes au niveau de la pensée.
4. On ne peut pas ne pas communiquer
Les mots (le verbal) ne représentent que 7% du message, la manière de dire (le para verbal) et le non verbal représentent les 92% restants ! En présence de l’autre même si nous n’avons pas une intention de communiquer, nous communiquons quand même à travers notre comportement. Le corps communique constamment avec son environnement extérieur.
5. Nous ne sommes pas nos comportements
Il est utile de distinguer l’identité d’une personne de ses comportements. Les comportements s’inscrivent dans un schéma corporel. Il est possible d’aider une personne à changer son comportement et à modifier son schéma corporel, mais il impossible de changer sa nature. Il s’agit de changer un comportement problématique tout en respectant la personne.
Quand un comportement pose problème, c’est que nous n’avons pas su faire autrement. Autrement dit, le schéma corporel que nous avons en place est le meilleur choix que nous avons pu mettre en œuvre sur le moment, en fonction du contexte et de nos capacités.
6. Plus on a de choix, mieux c’est
L’éducation somatique propose non pas de supprimer un comportement qui pose problème, mais de rajouter d’autres choix de comportements. C’est la variété des choix qui permet d’affronter la complexité d’une situation, et qui permet que, lorsque cela ne marche pas, de changer sa façon de le faire et d’essayer autre chose. "Plus on a de choix, mieux c’est".
7. Chaque personne a en elle toute les ressources nécessaires au changement
Il faut simplement apprendre à les utiliser ou à les découvrir. Ce présupposé invite chacun à reprendre du pouvoir sur sa vie. Il considère que les limites d’une personne ne sont que la représentation qu’elle s’en fait.
8. Ce que sait faire une personne, une autre personne peut apprendre à le faire
Les limites n’existent pas dans le monde "réel", mais dans le modèle du monde de la personne. L’éducation somatique ne change pas le monde mais l’idée que la personne se fait du monde.
9. L’échec n’existe pas, il n’y a que du feedback
Il n’y a pas d’échec en éducation somatique, mais du feed-back, de l’information que l’on reçoit en retour lorsque l’on fait quelque chose. Alors que l’échec et l’erreur peuvent culpabiliser et démotiver, considérer une réponse inattendue en tant que feedback d’un contexte responsabilise et invite à agir.